A la recherche d'ennuis ( libre )

Elle regarda ses deux meilleures amies avec un sourire complice. Elles se trouvaient toutes les trois devant la salle commune de Gryffondor, prêtes à commencer réellement leur "aventure" à Poudlard.
Ce soir, elle devait fêter leurs arrivées à l'école, leurs entrées à Gryffondor et leur rencontre par une visite totale du château .... de nuit. C'était une idée de Gabriella et ,comme d'habitude depuis leurs rencontres, elle avait convaincu ses deux amies.

Les trois Premières années commencèrent donc leur périple nocturne, espérant de tout coeur ne rencontrer personne, fantôme ou humain. Elles descendirent directement à l'étage du dessous, connaissant déjà ce couloir, et s'attaquèrent à l'exploration de l'endroit. Le couloir étant long, Elle proposa aux deux autres de se séparer, ce qu'elles acceptèrent. Les jeunes filles se donnèrent dix minutes et fixèrent un point de rendez-vous pour se retrouver.

Elle tourna donc le dos à ses deux nouvelles amies et sortit discrètement sa baguette magique. Elle n'avait pas peur mais elle préférait quand même être prudente, avec trois frères et soeurs les récits de ce qui pouvait se produire à Poudlard la nuit tombée ne manquait pas. La jeune élève poussa sans faire de bruit la première porte à sa droite et y entra, en prenant soin de refermer la porte. Une simple salle de classe. Elle allait faire demi-tour quand elle entendit un bruit dans le couloir. Elle s'immobilisa et tendit l'oreille essayant d'identifier le son, elle pensait que c'était des bruits de pas mais elle n'en était pas sur.

Elle pensa à ses amies et espéra qu'elles avaient trouvé un endroit pour se cacher.

*Bravo, cela fait à peine quelques jours qu'on est là et on va déjà finir avec des retenues !* pensa la jeune fille.

Elle se rassura et se dit que temps qu'elles restaient cacher sans faire de bruit, elles ne couraient aucun risque. Mais à ce moment là le bruit dans le couloir s'arrêta, Elle fut soulagée avant d'avoir peur quand la porte de la salle, où elle se trouvait, s'entrebâillât.

Elle s'accroupit discrètement derrière le bureau du professeur, une bien mauvaise cachette mais elle ferait avec, et attendit.

Une nuit. Une autre. Un petit tour du château, comme à l’habitude. Les armures qui bougeaient et qui grinçait était un peu inquiétante, mais cela, je m’y faisais. Ça faisait des années que je faisais ça, alors on finissait par s’y faire. Les fantômes semblaient calmes, ce soir là. Mais ça ne m’inquiétait pas. C’était bien souvent ainsi, il fallait dire. Sauf pour Peaves, qui s’amusait à me mettre des bâtons dans les roues à chaque fois que je faisais mes patrouilles nocturnes. Aussi, quand je passai dans les couloirs, remontant des cachots, j’entendis du bruit. Étonné et me demandant si ce n’était pas le fantôme farceur, je m’approchai tranquillement. Mes pas se faisaient silencieux et je m’arrêtai sur le coin de la porte. Une classe. Ma baguette étant allumée, je voyais à peu près tout autour de moi. Mais nul trace de coup qu’un être non vivant et casse pied aurait put faire.

La porte était fermée. Mais lentement, je l’ouvris, alors que celle-ci émettait une légère plainte. Je balayai la pièce du regard, éclairant celle-ci avec la lumière de ma baguette, puis remarquai un petit mouvement près de la table de l’enseignant. Intrigué, je m’approchai doucement et arrivai à hauteur du bureau, me penchai puis remarquai une jeune fille qui était caché en dessous. J’eus un air étonné, puis rapidement, je la pris par le derrière de son chandail pour la sortir de là. Une fois que je l’eus remis sur ses pieds, je lui jetai un coup d’œil. Elle ne m’arrivait même pas au milieu du torse, ce qui m’aurait fait rire en temps normal. Je ne pouvais pas m’empêcher de trouver étrange qu’une jeune fille seule se pavane dans le château. C’est alors que je me dis que c’était sans doute une Gryffondor. Seul les membres de cette maison avait assez d’assurance pour faire ça.

― Dis-moi ton nom, ton année et ta maison.

Je portais mon insigne de préfet, alors si elle ne me le disait pas... c’est qu’elle était stupide ! Pourtant, je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire.

Je finis par porter attention à son apparence. Elle me rappelait quelqu’un...

― Tu n’aurais pas une sœur qui serait à Serpentard ?!

Son coeur bondit en même temps que le grincement sinistre de la porte. Une lumière éclaira la salle alors que le pied d'Elle choisit ce moment pour glisser. La première année resta pétrifiée alors que les jambes de l'individu entrèrent dans son champ de vision. Celui-ci se baissa et quand il eut remarqué la jeune fille il fut étonné avant de la prendre par l'arrière de son chandail et de la sortir de sa mauvaise cachette. Il la remit sur ses pieds.
Elle fut obligée de lever la tête pour observer l'homme qui l'avait déniché car il était très grand comparé à elle. Ses yeux s'arrêtèrent sur l'insigne de préfet et elle fut légèrement soulagée car se n'était pas un professeur. Le septième année l'observait avec un petit air étrange et dédaigneux. Il devait être de Serpentard. Sa soeur la regardait avec le même air. Cela n'allait pas arranger ses affaires.

- Dis-moi ton nom, ton année et ta maison

Elle eut envie de ne pas lui répondre, après tout elle aussi avait un sacrée caractère alors autant en profiter. Le préfet souriait, à croire que lui aussi pensait ne pas avoir de réponse. Mais Elle ne voulait pas se causer plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà et puis parler serait un bon moyen de prévenir ses amies. La petite fille ouvrit la bouche.

- Je m'appelle Elle, je suis en première année à Gryffondor.

L'élève ne prit pas la peine de préciser son nom de famille, Shanelle n'était pas réputée pour sa gentillesse et sa compassion alors autant ne pas préciser qu'elle était de sa famille.

- Tu n’aurais pas une sœur qui serait à Serpentard ?!

Elle avait raison, il était bien de Serpentard. Seuls les personnes voyant souvent l'ainée de la famille Rose pouvaient trouver les ressemblances qu'ils y avaient avec sa plus jeune soeur. La jeune Gryffondor hésitait. Comment répondre à cette question sans se créer plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà ? Et elle devait également pensait à ses deux camarades. Elle réfléchit donc au meilleur moyen de répondre, ce qui permettrait de laisser un peu de temps à ses deux meilleures amies pour remonter à la salle commune. Il faudrait qu'elle pense à dire à Gabriella que les balades nocturnes n'étaient pas vraiment une bonne idée.

Son problème venait du fait que sa soeur devait avoir plus d'ennemis que d'amis, que ça soit dans sa propre maison ou dans le château entier, alors si l'homme, en face, en faisait partie et qu'elle répondait par l'affirmatif ça enfoncerait certainement encore plus la petite élève dans ses problèmes mais si il faisait partie des- quelques - amies de sa soeur aînée, alors cela pourrait grandement l'arranger et éviter que le Serpentard la punisse de trop.

Elle ne put s'empêcher de sourire en pensant aux - quelques - amies de son aînée, elle n'y avait pas cru quand on lui avait dit et la jeune fille avait du mal à imaginer sa soeur gentille et attentionnée. Elle pouffa de rire, c'était plus fort qu'elle.

Elle était toujours en train de réfléchir quand elle vit que le préfet était en train d'hésiter. Alors, Elle décida de répondre avec un compromis.

- Si vous parlez de la peste qui répond au nom de Shanelle et qui passe son temps à détester sa famille, alors oui c'est ma soeur.

La jeune fille estima qu'elle avait assez bien exprimée le fait qu'elle détestait sa grande soeur et que c'était réciproque. Cela faisait longtemps qu'elle avait oublier l'idée d'être proche de Shane.

- Si vous parlez de la peste qui répond au nom de Shanelle et qui passe son temps à détester sa famille, alors oui c'est ma sœur.

― Bon, d’accord... Et parfois, sache qu’il est mieux de détester sa famille que d’encaisser ce que les autres nous reprochent. Il ne faut pas parler trop vite sans savoir ce que les autres pensent. Sinon, on se méprend.

― Aller, je te raccompagne ! Tu es bien chanceuse si tu ne rencontres pas de prof sur le chemin du retour !

― Tu n’as pas du venir ici seul. Où son tes amies ?

La jauchant de haut, j’attendis qu’elle me réponde. Je baissai ma baguette, pour ne pas l’aveugler comme pour ne pas m’empêcher de la voir non plus. En espérant qu’elle ne soit pas assez stupide pour ne pas tenter de fuir.

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― Bon, d’accord... Et parfois, sache qu’il est mieux de détester sa famille que d’encaisser ce que les autres nous reprochent. Il ne faut pas parler trop vite sans savoir ce que les autres pensent. Sinon, on se méprend.

Elle haussa un sourcil ainsi il pensait que Shanelle détestait sa famille seulement pour ne pas encaisser, pour se protéger ? Allait-il lui dire que en fait elle l'adorait ? La jeune fille laissa échapper un petit ricanement même si elle aurait tant voulu que se soit vrai. Le Serpentard, en face d'elle, prit un air arrogant et la poussa doucement devant lui pour la faire sortir de la pièce.

― Aller, je te raccompagne ! Tu es bien chanceuse si tu ne rencontres pas de prof sur le chemin du retour !

Elle s'arrêta brusquement, elle était trop étonnée pour continuer à marcher. Il n'allait pas la punir. Pourtant, il l'avait surprise en train de se baladait dans les couloirs de nuit et en plus c'était une Gryffondor. La rivalité entre leurs deux maisons n'était inconnu de personne, Elle pensait qu'il en aurait profiter ou du moins qu'il lui aurait enlever des points. La jeune élève se retourna, le préfet s'était lui aussi arrêter et fonçait les sourcils en signe d'interrogation.

― Tu n’as pas du venir ici seul. Où son tes amies ?

Mauvais, la seule question à laquelle elle ne voulait et ne pouvait pas répondre. Elle tourna la tête, observant tous les recoins du couloir, elle ignorait comment s'en était sorti ses amies, alors que le jeune homme la regarder de haut. Bien, pour cette question, elle ne serait finalement pas obliger de mentir. Après tout, il lui avait demander où était ses amies pas qui elles étaient.

- Mes amis ? Je n'en sais rien. Elles sont certainement dans la tour de Gryffondor en train de dormir profondément ou bien elles sont en train de profiter de l'occupation d'un préfet et prépare une petite surprise pour nos amis les Serpentards !

Elle sourit, même dans les situations délicates elle ne pouvait s'empêcher de provoquer les gens. Et bien, si jusque ici il ne voulait pas la punir, il allait peut-être changer d'avis. Non pas qu'elle en soit heureuse, mais bon c'était sa première année à Poudlard alors autant en profiter et puis Elle avait récupérer le caractère de son aînée alors elle ne pouvait s'en empêcher. Et si prendre une retenue permettait à ses meilleures amies de ne pas être puni alors cela valait le coup. Donc la Première année décida d'en faire un maximum pour gagner le plus de temps possible.

Elle se remit en marche avec un air insolent et, n'attendant même pas le Septième année, s'éloigna le plus possible du point de rendez-vous qu'elle et ses amies avaient fixé. Comme ça si ses camarades de Gryffondor ne l'avaient pas entendue, elles ne se feraient pas prendre.

Cette jeune fille avait beau être à Poudlard depuis peu, cela n’en changeait pas le fait qu’elle pouvait tout aussi bien se montrer trop sûre d’elle. Et bien sincèrement, ça allait commencer à m’énerver. Je n’étais pas du genre patient, et quand on jouait avec ma patience, on s’y frottait. Si elle continuait ainsi, je devrais utiliser la manière forte, en plus de lui enlever des points, ce que je n’avais pas voulus faire au départ. Il aurait été bien de le faire, mais ça n’aurait sans doute pas changé la situation. Qu’importe... maintenant, j’attendais sa réponse, et quand elle vint, je grimaçai légèrement, détestant quand ça devait arriver. Ces jeunes qui se croyaient tout permirent le soir dans les couloirs de Poudlard... quand le chat est partie, les souris dansaient !

-Mes amis ? Je n'en sais rien. Elles sont certainement dans la tour de Gryffondor en train de dormir profondément ou bien elles sont en train de profiter de l'occupation d'un préfet et prépare une petite surprise pour nos amis les Serpentards !
Une petite maline ? Et en elle, étrangement, il reconnaissait Shanelle. C’était... déboussolant. Étais-ce le pourquoi il ne l’avait pas punit aussi ? Il détestait faire du favoritisme... et là, c’était presque ce qu’il avait essayé de faire. Sauf que ce qu’elle venait de dire l’énerver. Elle n’était pas en situation de se moque, et voilà qu’elle le niaisait.

La Gryffondor se remit en marche et je poussai un soupire de lassitude. Du coup, je levai ma baguette, et lançai un pétrificus totalus informulé directement sur elle. Elle avait réussit à m’énerver, et ce n’était sans doute pas quelques choses dont il fallait se venter. Je m’avançai et me mit directement devant elle, la toisant avec un sourire narquois.

― 10 point de retiré à Gryffondor pour ton insolence. 10 autres points pour te pavaner dans les couloirs du château sans permission et 20 autres pour tes amies, quel qu’il soit. Et encore 10 autre point de retiré pour intrusion dans une salle de classe en pleine nuit.

Elle l’avait cherché. Les sabliers devaient maintenant se vider pour laisser s’écouler tout les points que je venais de dire. Je le dé pétrifiai et me tassai sur le côté, pour la laisser partir. Je pourrais toujours la suivre de loin.

Elle ne s'attendait absolument pas à la réaction du préfet et avant d'avoir compris ce qui lui arrivait elle se retrouvât pétrifiée sur le sol. Elle ne pouvait donc qu'observer quand le Serpentard se mit devant elle avec un sourire narquois sur les lèvres.

― 10 point de retiré à Gryffondor pour ton insolence. 10 autres points pour te pavaner dans les couloirs du château sans permission et 20 autres pour tes amies, quel qu’il soit. Et encore 10 autre point de retiré pour intrusion dans une salle de classe en pleine nuit.

Eh bien tout ça n'allait pas arranger ses relations avec les autres Gryffondor, en une seule fois elle avait bien vider les sabliers. Après tout, Elle ne pouvait pas se plaindre, elle l'avait cherché, bien que la jeune élève s'attendait plus à recevoir une retenue.
Elle sentit le septième année lever son sort, pourtant, elle ne bougea pas pour autant. Des bribes de souvenirs, qu'elle avait essayé d'oublier pendant 5 ans, remontèrent à la surface et de petites larmes apparurent aux coins de ses yeux. Elle revoyait de mieux en mieux le chemin de traverse .... La petite secoua la tête, elle ne devait pas craquer, pas maintenant, pas devant le jeune homme qui l'observait toujours avec un petit sourire. D'ailleurs, il s'était poussé sur le côté pour laisser partir la Première année. Celle-ci se releva doucement, s'appuyant sur ses mains tremblantes.

Elle aurait aimé partir et courir là où il n'y aurait personne pour l'humilier mais elle se retourna vers le préfet et, en essayant de garder le ton de défi qu'elle avait auparavant, lui déclara :

- Vous, les Serpentards vous êtes tous pareils. Même pas capables de regarder quelqu'un en face pour lui envoyer un sort.

A peine avait-elle finit qu'elle se rendit compte que sa voix n'avait rien d'arrogant. En faite, elle ressemblait plus à celle d'une petite fille tremblante de tristesse.

Elle devint rouge jusqu'aux oreilles, elle détestait montrer ses faiblesses, et partit rapidement, attendant le coin du couloir pour courir. Peut-être devrait-elle remontait à la tour de Gryffondor mais Elle ne voulait pas tout de suite expliquer ce qui lui était arrivée à Lily et Gabriella et puis, après ce qui s'était passée cette nuit, quelques points de plus ou de moins ne changerait rien à la situation du sablier de sa maison.

La jeune élève pensa qu'il faudrait qu'elle réfléchisse à son idée de faire une petite surprise aux Serpentards.
Elle s'arrêtât de courir et se rendit compte qu'elle se trouvait devant une porte, elle la poussa et, une fois entrée dans un placard à balais, elle se laissa glisser contre le mur et laissa ses larmes s'écouler.

Je venais a peine de commencer ma petite tournée nocturne. Il était de mon devoirs de ramasser tout les jeunes "effrontés" qui se promenait dans les couloirs a cette heures tardives. Chose qui m'était difficile puisque les balades nocturnes avaient toujours été mon passe-temps favoris losrque l'insomnie s'en prenait a moi. J'avais, étrangement, toujours réussi a éviter les préfets qui était en place. Faut-il avouer que ceux qui avait ce poste lors de ma première et deuxièmes années était probablement aussi bêtes que les pieds d'un troll ? J'avançais, mon Lumos allumé, mais pas trop fort question de ne pas aveugler les tableau qui trouvait quand même le moyen de se plaindre. Surtout le vieux grand-père au deuxième étage avec ses moutons qui ne cèssent de bêler. L'ironie du sort. Je finis par atterir dans un couloir, elle n'Avait même pas remaquer l'étage. Des voix s'élevait. Je pus reconnâitre celle d'Étienne très facilement. Cette espèces de brute épaisse s'en prenait surement encore trop sévèrement à des premières années qui ne sont ici que depuis peu de temps. Une autre voix que je n'Avait pas entendue tout a l'heure s'éleva ...

- Vous, les Serpentards vous êtes tous pareils. Même pas capables de regarder quelqu'un en face pour lui envoyer un sort.

Je reconnu Elle en un rien de temps. J'avais entendu cette petite voix si souvent. Je m'approchai de l'endroit. Je vit Elle partir au pas de course.

Félicitation Forking ... Dis-je au préfet en prenant moi aussi l'allure de course pour rattraper Elle.

Ma soeur avait déjà une bonne avance mais j'eu de la chance elle s'était arrêter devant un porte que j'eus le temps de voir. Elle se referma lorsque je tournai l'angle du couloir. J'arretai ma course pour me retrouv moi aussi devant la porte. Je cognai doucement.

-

Elle ? C'est moi, Ash', allé ... Sort de là.

J'attendit une réponse en écoutant les sanglottement de ma petite soeur que me chagrinaient a chaque fois.

[je m'incruste : En manque de RP xDDD]

HJ : Pas grave xDDD J’ai le même problème u.u

La plus jeune se relevait, alors que je la regardais toujours.

-Vous, les Serpentards vous êtes tous pareils. Même pas capables de regarder quelqu'un en face pour lui envoyer un sort.

Je grimaçai, ne disant rien de plus. Je la laissai plutôt faire, ne voulant pas rajouter du l’huile sur le feu. Pourtant, j’aurais tout aussi bien pus lui enlever encore des points, mais ça ne m’aurait servit à rien, de toute façon. Et je ne dis rien non plus car la voix d’Elle était tremblante. Comme quelqu’un qui s’apprêtait à pleurer, contrôlant ses émotions. Toujours rien à redire, mais qu’importe. Il ne servait à rien de toute façon, d’ajouter un grain dans le sable...

Ensuite, la petite Gryffondor partie en courant. Sans doute pour aller pleurer dans son coin. Je tournai légèrement la tête, voyant arriver la sœur d’Elle. Un soupire de découragement m’échappa :

Félicitation Forking ...

Puis, elle prit l’allure de sa sœur pour la rattraper, et moi je restai là, comme un con en plein milieu du couloir. Je me retournai et levai ma baguette, mais un des tableaux me lança :

― Baissez cette lumière où le directeur va en entendre parler !

― Je n’en ai rien à fouttre, du directeur, moi ! Grognai-je, entre mes dents.

Je rigolai, puis repartit dans l’autre direction, faisant exprès d’énerver les tableaux qui me regardait passer. Ce n’était pas la première fois que je faisais ça... Alors certains n’y prêtèrent pas attention. Mais ça m’amusait.

Elle continuait de pleurer dans le placard à balais. Elle entendit une personne courir mais ne bougea pas, elle se fichait que le Serpentard la retrouve. La Première année s'attendait à ce que la porte s'ouvre d'un moment ou un autre et sortit sa baguette magique, cette fois-ci elle ne se laisserait pas faire. Mais Elle fut étonnée d'entendre une voix qu'elle connaissait bien, elle avait oublier que sa soeur était aussi préfète.

- Elle ? C'est moi, Ash', allez ... Sort de là.

Elle hésitait, elle ne voulait pas montrer à Ashley à qu'elle était en train de pleurer, elle savait que ça rendait sa grande soeur triste, bien que la jeune femme devait l'entendre. Sauf qu'en ce moment la petite fille n'était plus la jeune élève qui venait de rentrer à Poudlard et qui avait le courage de braver le règlement. Non, elle n'était plus que la benjamine de la famille Rose et elle avait besoin de sa confidente. Elle se releva donc doucement sur ses bras et ouvrit la porte avant de se jeter dans les bras de sa soeur qui l'attendait. Elle resta ainsi un moment puis releva son visage couvert de larmes vers son aînée.

- Ashley, je ... je suis désolée. Nous n'aurions jamais du sortir de la salle commune, déclara la jeune Gryffondor en s'écartant de sa soeur, reniflant et s'essuyant les larmes.

Elle avait peur de la réaction de sa soeur quand elle lui dirait ce qui s'était passée et tous les points qu'elle avait fait perdre à sa maison.

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