Retrouvaille de la famille Rose [PV les soeurs Rose et Etienne]

Elle sortit du château frottant ses yeux rouges d'avoir tant pleuré ces derniers jours. En effet depuis la rencontre de la jeune fille avec le préfet de Serpentard, celle-ci était traitée en paria par ses camarades de Gryffondor qui lui en voulait d'avoir fait perdre 50 points à leur maison en une seule fois. Seules Ashley et Gabriella ne lui en voulait pas. Même Lily, sa deuxième meilleure amie, l'a regardée différemment, certes elle était la fille du directeur alors Elle comprenait mais pas Gabriella qui avait pris la défense de son amie. C'était leur première dispute et c'était pour éviter d'entendre les cris que la jeune élève se rendait dans le parc, vers un arbre, pour lire son livre. Cela lui faisait bizarre, c'était la première fois qu'elle se retrouvait véritablement seule dans l'école.


Elle traversa le parc sous les regards rageurs des Gryffondors et rieurs du groupe de Serpentards qui étaient présents et s'assit contre un des nombreux arbres du parc qui se trouvait en face du lac. Elle regarda les élèves de septième année de Serpentard qui se moquait d'elle. Elle devint rouge et allait baisser les yeux quand elle remarqua sa soeur Shanelle et le jeune homme, qui lui avait enlevé les points, était côtes à côtes dans le groupe qui l'observait. Ils semblaient proche, très proche, trop proche. La Première année fut stupéfaite, apparemment, ils sortaient ensemble, c'était étonnant de la part de Shane mais moins pour le choix du garçon : ils étaient pareils. La jeune fille comprenait mieux pourquoi il ne l'avait pas puni et martyrisé dès qu'il l'avait trouvé dans la salle de classe. Elle ouvrit son livre d'une manière rageuse et porta une de ses mains dans sa poche là où se trouvait sa baguette. Elle serait prête si l'un des Serpentards avaient la bonne idée de venir la voir, de toute manière elle était déjà détesté de ses camarades alors cela ne changerait rien.


La jeune écolière ne put s'empêcher de sourire, elle commençait à comprendre ce que devait ressentir l'aînée de la famille.