Flânerie un jour d'août

Charlie était encore en vacances pour dix petits jours. Elle avait pris son apparence favorite, une belle blonde. Elle soupira. Les maudits garnements de Poudlard lui manquaient. Elle semblait les détester mais c'était les seuls enfants dont elle pourrait s'occuper un minimum. Elle qui rêvait d'avoir une grande maison remplie d'enfants, était incapable d'en avoir ! Elle avait décidé de faire les boutiques et flânait à présent sur le chemin de traverse. Elle aimait cet endroit, plein de vie. Elle avait commencé par le Londres moldu, achetant quelques vêtements forts sympathiques, dont une paire d'escarpins mignonne comme tout et un nouveau sac hors de prix. Puis était entrée dans le chaudron baveur et avait fait un sourire charmeur à un homme qui avait les yeux fixé sur ses jambes dévoilées par sa robe azure. Elle avait en plus des espadrilles à talons. Son grand sac en cuir complétait sa tenue. Elle avait fait un tour en librairie et avec acheté le nouveau manuel d'Histoire de la magie puis avait continué son chemin. Elle se trouvait toujours dans la rue principale, non loin cependant de l'allé des embrumes. C'est alors que quelqu'un la bouscula.

"Non mais vous ne pouvez pas faire attention !"

Elle reconnut alors un de ses élèves. Etienne Forking, serpentard, lui rappelait l'élève qu'elle avait été.

"Etienne ! Qu'est-ce que tu fais par ici ? Tes parents sont par là ?"

Elle ne rencontrait jamais aucuns parents. C'était pour elle une perte de temps ! Mais aujourd'hui elle avait du temps à perdre.

Il m’avait fallut user de plusieurs choses pour que j’obtienne la permission de sortir sur le chemin de traverse. Heureusement, je n’habitais pas si loin que ça, et j’avais facilement put traverser par le chaudron baveur, comme à toute les fois où je voulais aller dans le quartier des sorciers. Quoi que habituellement je pouvais sortir comme bon me semble, il m’arrivait de devoir convaincre ma... mère de sortir. Apparemment, elle craignait je ne sais quoi, peut-être des représailles de mangemort fidèle au nouveau seigneur des ténèbres, je ne savais pas. Ma mère était rendu... paranoïaque depuis que je lui avais apprit la nouvelle de la bataille de Poudlard, et depuis qu’elle avait lut dans la gazette que Voldemort n’était plus. Je ne savais pas ce qui se passait dans sa tête de femme, mais cela commençait à m’importer peut.

Alors que je marchais dans la rue du chemin de traverse, où se trouvaient plusieurs sorciers, je m’accrochai à quelqu’un et je culbutais pour tenter de retrouver mon équilibre et de regarder qui j’avais ainsi bousculé. Ce fut premièrement la voix que j’entendis :

"Non mais vous ne pouvez pas faire attention !"

J’eus un froncement de sourcils en reconnaissant cette voix. Charlie Tale ?

"Etienne ! Qu'est-ce que tu fais par ici ? Tes parents sont par là ?"

Oh ! Cette fois-ci, j’eus un légé sourire, non pas moqueur, mais bien sincère, puis j’expliquai :

― Désolé, je ne regardais pas où j’allais. Mes parents ne sont pas là, j’habite assez près du chemin de traverse, donc je peux venir à pied. Mais sinon... je n’avais rien de particulier à faire aujourd’hui, donc je me suis dis que je pouvais toujours venir flâner ici !

Autant j’avais pus détester cette prof, comme je pouvais autant bien l’adorer. Bah... en fait, ça dépendait de mes humeurs. Comme je pouvais autant détester mes frères, les haïr à mort, que de les aimer et de les surprotéger, même s’ils n’avait qu’un ans plus jeune que moi.

Charlie trouvait cet élève vraiment hilarant. Il changeait d'humeur comme de chemise. Peut-être même plus souvent... Bref... Ne tombe pas dans la méchanceté gratuite petite Charlie. En même temps il était un peu en train de lui raconter sa vie. Hors elle n'en avait vraiment rien à foutre. Quoi que... Ça pouvait être intéressant ! Elle savait que si elle ne voulait pas perdre son emploi à cause de cet abruti d'inquisiteur il fallait qu'elle change ses habitudes et elle envisageait de poser sa candidature en tant que directrice de Serpentard, pour récupérer le super bureau et avoir la paye un peu plus importante. En plus elle allait pouvoir passer de la prof incompétente à la prof incompétente ET despotique !

"J'adorerais rencontrer tes parents un de ces jours !"

Elle avait le sourire qui ne présageait rien de bon. Celui qui signifiait qu'elle avait pris sa décision et que Etienne risquait de faire parti des dommages collatéraux ! Évidemment le mot dommage était un peu fort ! Il risquait juste de lui servir d'élève exemple c'est à dire celui qui prouverait qu'elle est une bonne prof !